FRANCOIS QUESADA
LA SENIA,
MON VILLAGE, ETAIT LE PLUS BEAU
Mon village, La Sénia, était le plus beau,
Je me souviens encore des moments si proches,
Quand volait dans le jour nouveau,
A l’Eglise le son joyeux de ses cloches,
Car mon village était le plus beau,
Je me souviens aussi du bruit de l’enclume,
Du vieux forgeron et son chapeau,
Dont j’entends encore les échos,
Vibrant joyeux comme un manteau d’écume,
De jours comme de nuit sous le clair de lune,
Et la voix des feuilles des vieux faux poivriers,
Jamais, jamais je ne pourrai l’oublier,
J’ai tant de souvenirs dans ma tête engloutie,
Mes amours, mes amis, ces filles si jolies,
Dormant là, dans ma tête, occupant mon esprit,
Mais à cause d’un grand échalas maudit,
Qui à broyé pour toujours le restant de ma vie,
Ne me laissant a jamais dans ma tête,
Les plus beaux des souvenirs tous en fêtes,
J’ai du quitter mon village perdu a tout jamais,
Mes amours, mes emmerdes, que je ne reverrais jamais,
Mais mon village était le plus beau,
Je me souviens encore de ces filles si jolies,
D’un grand amour vécu sous les ormeaux,
Et qui restera dans mon cœur pour toute ma vie,
Mais a présent qu’à l’infini sonne le glas,
Cet amour est mort avec lui, fut-il volage ?
Et je reste là, si triste et bien las,
Avec le cœur pareil a mon vieux village,
Mais mon village était le plus beau,
Et seul dans la nuit comme un marteau,
Résonnent dans ma tête, les soupirs et les sanglots,
De tous mes amis et tous les tourtereaux
Rêvant de mon village, La Sénia, qui était le plus beau.
François QUESADA
/image/0651912/20241209/ob_a21cbe_2-la-senia-vue-du-ciel.jpg)