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historique du village

SA PASSION SES RECHERCHES

Publié le par La Sénia

La Sénia

Il était une fois, dans un pays appelé Algérie, aux environs d’une ville, Oran, anciennement occupée par les Espagnols, une plaine où poussaient des palmiers nains et des touffes d’herbes qui nourrissaient les troupeaux avec beaucoup de difficulté.
Ces terres appartenaient à des membres d’une tribu d’indigènes appelée « les Smélas ». Le nom de cette plaine était La Sénia, sans doute à cause d’une fontaine ou un puits qui se trouvait là.

 

En juin 1830, une peuplade venue d’un pays situé de l’autre côté de la Méditerranée, fait la guerre aux indigènes et occupe tout le pays.
Dans ces environs d’Oran, une section du 56èmeRégiment de Ligne, composée d’un lieutenant, d’un caporal et d’une quinzaine de soldats, s’y installe pour travailler la terre, de 1841 à 1843.
La proximité de la ville fait que des colons, qui ont suivi les armées s’intéressent à ces terres, et bientôt les autorités civiles décident d’installer des centres de population à La Sénia, Miserghin et Dar Beïda, pour commencer la colonisation.
A la Sénia, après avoir indemnisé les militaires pour ce qu’ils abandonnaient, d’une valeur estimée à 1 800 francs, les autorités civiles, responsables de la colonisation, achètent les terres aux Smélas pour une valeur de 2 500 francs, par un acte d’achat du 14 novembre 1844.
Un emplacement est réservé aux habitations qui formeront le village tandis que les terres seront partagées en 48 lots, nombre de maisons à bâtir au village lui-même.
Certains colons, plus pressés, prennent possession de certains lots et mettent l’Administration devant le fait accompli, avec l’approbation du Sous Directeur de l’Intérieur d’Oran, (qui correspondrait au poste de Préfet), qui interprète à sa façon les directives du général Bugeaud, Gouverneur Général de l’Algérie.
Ce Sous Directeur, Berthier de Sauvigny, en fait le véritable créateur du village, distribue les 48 lots le 16 novembre 1843.
Et comme il se trouve encore des amateurs pour les concessions, il distribue, de sa propre initiative, une vingtaine de lots supplémentaires de 2 hectares, dans un périmètre compris au nord du village, entre le blockhaus de Sidi Chabaan et le Ravin rouge. (là, je fais appel à la mémoire des plus anciens –mes oncles Joséico et Salvador n’ont pas pu me donner de précisions- pour savoir à quoi correspondent ces deux points qui délimitent, en 1843, la surface de 600 hectares qui deviendra la commune de La Sénia).
Cela va lui causer quelques problèmes avec son supérieur hiérarchique et le Directeur des Finances, mais il s’en sortira grâce à ses relations.
Mais, dans sa séance du 16 août 1844, le Conseil d’Administration adopte, à l’unanimité et définitivement, la création du centre de population de La Sénia.
Et voilà l’existence du village reconnue avec l’approbation réticente des autorités. Réticente car cette création a été faite trop rapidement selon les critères de l’Administration.
Des titres de concessions provisoires sont délivrés aux colons sous conditions : bâtir une maison en dur, travailler les terres qu’ils ont reçu, faire un fossé de chaque côté de la route allant à Oran et la border d’arbres.
Les premiers titres définitifs sont délivrés en juin 1847, après avoir remplacé les possesseurs de concessions provisoires qui ne remplissaient pas les conditions imposées.
A cette époque, le village se présente sous une forme de parallélogramme de 345 m de long pour 190 m de large. La route qui partage le village a 15 m de large et les places, 50 m de large. Chaque lot à bâtir occupe une surface de 600 m2.
En 1852, le village est nivelé et au centre, dans l’alignement de la route, on a construit un puits et un abreuvoir.
Le 22 juin 1861, dans la séance du conseil municipal, présidée par le maire MrMarion, une commission syndicale va être créée pour séparer La Sénia d’Oran, dont elle n’est, jusque là, qu’une annexe.
Fin 1861, La Sénia devient une commune à part entière. (je regrette de ne pas avoir pu trouver le nom du premier maire du village).
L’église Saint Félix est bâtie en 1860, mais aucun presbytère n’est prévu à ce moment là, et lors de son inauguration, il faut loger le curé dans une maison louée à MmeVveRosas. Maison que la commune achètera pour 10 000 francs au début des années 1900.
Voilà, en gros, les grandes lignes de la création de La Sénia, et de ses premiers pas. Si les premiers habitants portaient des noms français, rapidement les noms espagnols son venus les remplacer et c’est pourquoi, nous savons tous comprendre, sinon le parler, l’espagnol, le vrai, celui de chez nous.
 

 

un peu d 'histoire

 
Aucune description de photo disponible.
Antoinette Prieto à Pieds-Noirs d'ORAN , d'ORANIE , enfants et amis
Oran , Misserghin , plaine des Andalouses 1873
La distance entre Alger et Oran, par le chemin de fer, est de 420 kilomètres qu'on parcourt en 17 heures.
Les énormes cactus qui hérissent les abords du château neuf et le beau palmier du jardin de la Préfecture donnent en effet à Oran un caractère plus africain. Située au fond d'une baie, la ville s'élève sur les deux côtés d'un ravin qui en forment le centre; des hauteurs fortifiées la dominent. Une jolie promenade disposée avec hardiesse, et presque à pic, sur les bords de la mer à deux pas du théâtre –Bastrana- offre une grande ressource à la société oranaise.
Ce qui domine dans la ville, ce qui saisit dès qu'on y entre, ce qui reste dans les mémoires comme trait essentiel de sa physionomie après un certain séjour c'est : - Le mouvement commercial, - le développement de l'activité pratique dans tous les sens, - la fièvre des affaires.
Au point de vue de l'économiste Oran rivalise avec Alger et tend à le dépasser. Le nombre de navires qui chargent et déchargent dans le port augmente de jour en jour, les maisons de commerce se multiplient et s'agrandissent, les constructions s'étendent, les faubourgs deviennent partie intégrante de la cité.
La population en 1860 était de 26.910 habitants, en 1872 elle s'est élevée au chiffre de 40.015 : C'est un accroissement de quarante-huit pour cent ; elle doublera en 25 ans si la même proportion se maintient. Ce résultat est dû en grande partie au voisinage de l'Espagne si cruellement déchirée par la guerre civile. L'élément français ne représente qu'un dixième de la population totale (10.043 habitants) ; l'importance de l'élément espagnol est bien supérieure (16.064 habitants). Après les Espagnols et les Français viennent les Israélites naturalisés par le décret Crémieux de 1870 (6.622) puis les Musulmans (4.181), les Italiens (989) et les étrangers appartenant à diverses nationalités (1116).
On peut regretter que les Français moins habitués aux climats chauds, plus casaniers et moins mécontents de leur sort se laissent devancer par les Espagnols ; mais l'accroissement rapide de la population quelle que soit l'origine des immigrants n'en est pas moins un symptôme de prospérité ; elle met en évidence les ressources de notre colonie car ce sont ces ressources qui attirent et retiennent les étrangers.
Oran a deux ports, un de commerce qui touche la ville et un port de guerre qui en est distant de huit kilomètres. Ce dernier s'appelle Mers-El-Kébir. Pour s'y rendre, on se dirige vers le Nord-Ouest, on contourne la montagne de Santa Cruz par une route taillée dans le roc puis on longe la plage laissant sur la gauche les jolis villages de Sainte Clotilde et de Saint André. Mers-El-Kébir est adossé aux falaises d'un petit promontoire qui précède le cap Falcon.
En face, de l'autre côté de la baie se dresse le djebel khar ou montagne des lions.
Au retour, on peut prendre sur la droite près du village de Sainte Clotilde un sentier escarpé qui conduit, après une heure d'ascension, au fort de Santa Cruz. On monte au milieu de plantes fleuries et de buissons épineux ; peu à peu la route d'en bas et la grève disparaissent : On est comme suspendu au-dessus de la mer qui semble tout à la fois se rapprocher et s'étendre ; Une brèche naturelle ouverte entre deux massifs de rochers marque le sommet ; quelques pas encore et l'on découvre la ville d'Oran qui se replie sur elle-même au fond d'un creux et dans le lointain, à l'Orient, au bout d'une longue ligne de falaises qui s'empourprent au coucher du soleil, la montagne aux lions assise sur sa large base, revêtue sur ses flancs des nuances : - les plus délicates, - les plus douces, - les plus caressantes. On redescend par un bois de pins superbes le long de ravins où croissent, à l'abri du vent, des arbres à fruits et des plantes alimentaires de toutes sortes.
La richesse du sol des environs d'Oran est merveilleuse ; l'eau manque souvent à la surface mais on la trouve sans trop de peine à une certaine profondeur et on la fait monter au moyen de norias.
Les Beys d'Oran avaient autrefois une jolie résidence d'été dans un endroit appelé Misserghin à quinze kilomètres d'Oran sur la route de Tlemcen. Le Gouvernement français établit d'abord un camp ; puis en 1842 il transforma en pépinière le jardin de la villa mauresque ; enfin en 1851 il céda la pépinière et ses dépendances au Père Abraham pour la fondation d'un orphelinat. Cet orphelinat est très bien tenu et habilement dirigé ; il contenait quand je l'ai visité cent trente garçons mais l'installation actuelle comporterait un nombre plus considérable. La plupart des pensionnaires sont indigènes. Quelques-uns uns ont été recueillis parmi les Arabes dans des circonstances vraiment tragiques à la suite de l'horrible disette qui décima les tribus en 1867. Toutes les conditions d'hygiène sont réunies dans cet établissement : - propreté des bâtiments, - voisinage des arbres, - cours spacieuses, - pureté de l'air et de l'eau. - Aussi les enfants ont une mine excellente ; leur physionomie vive et gaie fait plaisir à voir.
L'emploi du temps est réglé de façon très convenable : Trois heures d'école, huit heures de travaux manuels qui ne sont pas tous agricoles : Il y a des ateliers : - de forgerons, - de charrons, - de menuisiers, - de tanneurs, - de cordonniers, - de confectionneurs d'habits et - d'autres encore.
Un asile de vieillards est annexé à l'orphelinat de garçons. Un peu plus loin des sœurs tiennent un orphelinat de filles et un asile pour les femmes parvenues à l'extrême vieillesse. L'ancienne pépinière a été conservée, perfectionnée, agrandie Des milliers de plantes sont vendues chaque année ; le verger et le potager produisent des fruits et des légumes superbes qui alimentent le marché d'Oran. Les orangers et les citronniers cultivés principalement pour leurs fleurs sont distillés sur place, croissent avec une vigueur peu commune. - De beaux platanes, - des thuyas, - quelques palmiers récemment plantés, - des eucalyptus succèdent ou se mêlent - aux orangers et - aux citronniers. - Les vignes couvrent plusieurs hectares et donnent de bonnes récoltes.
La plaine des Andalouses s'étend au nord de Misserghin de l'autre côté du djebel Murdjadjo sur une longueur de douze à quinze kilomètres; elle décrit un demi-cercle autour d'une baie comprise entre le cap Falcon et le cap Lindlès.
Deux communes y ont été constituées depuis l'occupation française, celle d'Aïn-el-Turk au Nord Est et celle de Bousfer au Nord-Ouest ; ces communes comprennent aujourd'hui une population de 3.600 habitants parmi lesquels se trouve environ un millier d'Européens ; une route d'une vingtaine de kilomètres carrossable quoique bien rude et bien étroite met Bousfer et Aïn el Turk en communication avec Oran.
Je fis, avec un jeune officier d'artillerie avec qui j'avais lié connaissance, la route à cheval ; nous suivîmes jusqu'à Saint-André la route de Mers El Kébir ; là on quitte la plage et l'on commence à s'élever sur les hauteurs du djebel Murdjadjo. La montagne qu'on traverse est aride et dépouillée d'arbres. A la descente on retrouve la mer qu'on avait perdue de vue pendant quelque temps. Une corniche sinueuse bordée d'aloès en guise de parapet vous porte en bas et alors on peut galoper à l'aise le long des champs qui se déroulent au loin, couverts de magnifiques céréales.
La ferme où nous étions attendus se trouvait à l'extrémité occidentale de la plaine des Andalouses ; le propriétaire nous fit visiter une partie de son domaine (qui appartenait autrefois à une compagnie d'actionnaires dissoute). Il se compose de trois mille hectares distribués de la manière la plus heureuse, situé sur les deux versants d'une montagne peu élevée et en rase campagne le long d'une plage de sable fin. L'abondance des eaux qui descendent de la montagne permet d'irriguer la plaine sans norias ; la plage accessible aux petites barques qu'on appelle balancelles facilite le transport des Andalouses à Oran.
La région montagneuse est coupée par des ravins où se plaisent les légumes et les arbres fruitiers ; dans ses parties les plus incultes elles forment des plantes textiles et de l'herbe pour les bestiaux. Quant à la région plate, cultivée par des travailleurs espagnols, je ne saurais mieux faire pour donner une idée de sa fertilité que de la comparer à la fameuse vallée de Grenade. La hauteur et la vigueur des blés et des avoines que le vent faisait onduler promettaient déjà d'opulentes moissons bien que le mois d'avril fut à peine commencé ; on sentait qu'il suffirait d'un petit nombre de semaines pour achever de les mûrir. Au milieu de ces vastes champs un palmier isolé s'élève et sert de point de repère. La maison d'habitation est construite sur les ruines encore visibles d'une villa antique ; une allée de bananiers la protège contre les ardeurs excessives du soleil et conduit au bord de la mer. Le domaine des andalouses, trop étendu pour un seul homme, se morcellera tôt ou tard; entièrement défriché il pourra donner l'aisance à quelques centaines de familles laborieuses.
L'Algérie : Impressions de voyage (17 mars - 4 juin 1873), Jean Jules Clamageran, Docteur en droit, ancien adjoint au maire à la mairie de Paris, membre de la société d'économie politique. Edition en 1874.
 
 

PREMIERES NAISSANCES A LA SENIA

 

02-02-1845 : Léon, fils de Jacques Castans

19-09-1845 : Antoine Maurice Béranger, fils de Bartélémy et de Thérèse Colonel

13-02-1846 : Jean Baptiste, fils de Jean Baptiste Delblonde et de Marie Gance.

06-03-1846 : Joseph Marie, fils de Laurent Thenel et de Marie Salomé Schilk

01-05-1846 : Francisco, fils de Diégo Perez et de Josepha Jimenez

04-05-1846 : Philippe Antoine Joseph, fils de Joseph Lledo et de Pepa Morolé

22-05-1846 : Ascencion Ange, fille de Joseph Blasco et de Bernarda Candela

10-06-1846 : Marie Louise, fille de Pierre Maillère et de Suzanne Charcy

26-06-1846 : Louis François, fils de Jules Ribet et de Annette (Léger ?)

19-08-1846 : Bartélémy Joseph, fils de Jean Medina et de Maria Ouecha

07-09-1846 : Jouanne, fille de Bartélémy Parodi et de Marie Dotte

07-09-1846 : Joseph, fils de Marcel Parodi et de Marie Bayard

16-09-1846 : Pedro, fils de Romero Olivo et de Joachina Ydiagregave ?

21-09-1846 : Léon Victor, fils de Jacques Cathary et de Marguerite Nouaille

09-11-1846 : Marie, fille de André Brujeau et de Schikina Barabina (origine génoise)

10-11-1846 : Catherine, fille de André Brujeau et de Schikina Barabina.

19-12-1846 : Louis Auguste, fils de Michel Olivero (italien) et de Marguerite Raviteli (italienne)

PREMIERS MARIAGES A LA SENIA

13-02-1846 : Jacques Cathary avec Marguerite Nouaille,

06-12-1846 : François Moreau avec Rose Marie Françoise Malet

30-03-1847 : Jean Nicolas Webert avec Marie Célestine Poirod

23-06-1847 : Mariano Victor Gomez avec Josefa Navarro

16-08-1847 : André Cyril Louis Marie Taurel avec Fernanda Josepha Maria Gonazlez

18-10-1847 : Antoine Louis avec Jeanne Bonifart

18-10-1847 : Louis Vermiller avec Marie Anne Blanc.

13-12-1848 : Jean Baptiste Guillem avec Marie Bécaud.

20-01-1849 : Gonzalez Francisco avec Rafaela Campillo

22-02-1849 : Gomez Antonio avec Bordonabe Barbara

24-05-1849 : Alonzo Manuel avec Lafuente Juana

28-07-1849 : De Buck Edouard avec Marie Hélène Nuger Passade.

12-11-1849 : Fayolle Joseph avec Angélique Megard

27-11-1849 : Simoneau Jean Pierre avec Gouault Eglantine.

12-12-1849 : Hattenberger Jean avec Weiland Catherine

11-07-1850 : Marchand Jean Pierre avec Regnault Victoire

 

 

L 'histoire de la bilocha façon Hubert
 
La Bilocha
La mona est oranaise, mais la "Bilocha" – son complément naturel – elle, est (peut-être) Sénialaise. Pas le cerf-volant, non, l'expression. Même les Oranais ne connaissent pas - ou peu - ce mot.
Qui d'entre nous n'a jamais fait voler la "Bilocha", de quelque forme que ce soit: luna, bacalao, barillete, et autres plus ou moins sophistiquées. Des qui volaient mal quand elles avaient de la comba, des qui faisaient gancho, des qu'il fallait aller chercher plusieurs centaines de mètres plus loin après avoir fait corta-hilo.
Dans les années 90, j'étauis membre d'un club de langue espagnole; et, un jour, le sujet est venu sur le cerf-volant, el cometa en castillan. J'ai prononcé le mot bilocha, mais personne ne l'avait jamais entendu. Rentré chez moi, je suis allé voir le dictionnaire, mais là aussi il était inconnu.
Pensant qu'il venait d'un quelconque patois d'une quelconque région d'Espagne, je n'y ai pas trop porté d'attention. Mais allez savoir pourquoi, j'avais considéré cela comme une défaite, et j'ai tout essayé pour gagner. Chaque fois que je rencontrais un hispanisant, je lui posais la question, au cas où! Sans aucun résultat! J'ai eu la chance de pouvoir faire quelques voyages en Amérique du Sud. Et, bien sûr, j'ai posé la question chaque fois que l'occasion se présentait, au cas où ce mot aurait traversé l'Atlantique avec les émigrants ( comme le Français ancien au Canada). Mais toujours sans résultat.
Jusqu'au jour où ce que je cherchais si loin était tout près de moi: la femme de mon meilleur copain, une espagnole de Guadix, que je connais depuis une vingtaine d'années.
Un jour que je prononçais ce mot devant elle, elle me dit que ce n'était pas le vrai mot, le vrai c'était "gavilucho", et que les gosses de Guadix en fabriquaient aussi.
Aussitôt, me voilà en train de chercher dans le dictionnaire. Mais là encore, ce fut une déception: ce n'était pas le diminutif de gavilan, l'épervier.
Mais gavilan nous a fait penser à "aguila" et "aguilucho", l'aiglon. Et là! L'étincelle a jailli! En prononçant rapidement les deux mots, ils arrivent à se confondre.
Un aguilucho est devenu una guilocha; et je vous laisse deviner la suite. Avec un peu de déformation, mais si peu, una guilocha est devenu una bilocha.
En approfondissant, j'ai appris que l'aguilucho est la feuille de papier dont nous rabattions les bords et que les plus petits faisaient voler avec trois fils en haut et une queue faite de vieux chiffons.
Je suppose que ce mot a ensuite été donné à nos cerfs-volants, devenus peu à peu des œuvres d'art, grâce à la colle à la farine.

 

Voilà, pour moi, l'origine du mot, et celui qui ne le croit pas, que vaya a hacer volar la bilocha a la casica l'agua!
 
Colonisation
Fête du village de
La Sénia
N° 434
Oran, le 20 mai 1844
A Monsieur de Directeur de l’Intérieur,
Les habitants du village de La Sénia sont venus, il y a huit jours, me demander l’autorisation d’inaugurer le village et de donner un fête publique.
J’ai donné mon assentiment et les ai engagé à inviter Mr le général Thierry. Une députation s’est rendue chez Mr le Général et l’a prié de vouloir bien assister à leur fête. Mr le Général a refusé. Elle lui a demandé de vouloir bien prêter la musique de la légion étrangère, en payant bien entendu. Mr le Général a répondu qu’il ne pouvait l’accorder, non plus qu’un piquet d’infanterie qu’on lui demandait également pour maintenir le bon ordre.
J’ai, sur la demande des colons, écrit à Mr le Général pour la musique. Il m’a répondu qu’il ne s’opposait pas à ce qu’elle se rendit à La Sénia mais qu’il avait d’abord peur que ce serait trop coûteux pour les habitants du village. On s’est donc rendu chez le colonel de la légion étrangère. Il a autorisé la musique à aller jouer à La Sénia et a dit aux colons de s’entendre avec le chef de musique. Ce dernier a demandé de ne répondre que le lendemain après avoir pris les ordres du colonel. Il a répondu par écrit qu’il ne pouvait donner ses musiciens à moins de 10 francs par personne. Il y en a 52, c’était donc 520 francs qu’il fallait pour sa musique et qu’il ne pouvait en détacher tous ou aucun. On n’a pu s’empêcher de reconnaître dans ce fait un refus hostile qui a causé une sensation pénible.
Les colons, qui avaient réuni une somme de 450 francs pour toute la fête, ne peuvent accepter, et il fut décidé qu’on se passerait de la musique.
Hier, dimanche, toute la ville d’Oran s’est rendue à La Sénia, omnibus, calèches, voitures particulières, chevaux, mulets, tout était mis en réquisition. Une foule immense s’est rendue à La Sénia, la route était couverte d’une population qui semblait heureuse de pouvoir, pour la première fois, sortir de ses murs.
Un autel avait été improvisé sur la place du village destinée à l’église. Le curé d’Oran a célébré la messe et a parcouru le village en donnant la bénédiction. Les habitants ont choisi Saint Félix pour patron. A la messe assistait un piquet en armes de la milice d’Oran commandé par un officier, tous venus de bonne volonté.
Après la messe, à une heure, il y a eu des courses de chevaux, des tirs à la cible, et des jeux de différentes sortes. La fête s’est terminée sans le moindre tumulte, le moindre accident, et à la satisfaction de toute la population civile et militaire qui y assistait.
Cette fête, Monsieur le Directeur, est d’un heureux augure pour notre colonisation. Elle ne pourra … nos habitants d’Oran prennent intérêt aux progrès de tout ce qui se passe en dehors de la ville. Elle sera un grand encouragement pour le village à ceux qui se formeront plus tard dans notre province.
Ce document est la copie d’un brouillon de lettre, d’où les mots manquants, illisibles.

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NOTABLES

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Familles notables.png Notables

Les Maires jusqu'en 1962

REGNAULD Louis François 1846/1876

MERCERON Louis 1874/1876

BOUSCARAIN André 1877

CAILLIER Félix 1877/1893 et 1900/1904

LONG Joseph 1893/1900 et 1904/1905

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Louis MERCERON 1er Maire La Sénia...Commune de plein exercice depuis le 26 janvier 1874
Monsieur PIETRI - Maire pendant "La Grande Guerre"
Candide AYALA - Ancien Combattant 1914-1918
Michel AZORIN - Ancien Combattant 1914-1918
Jean POUPART - 1945-1947
Docteur PARRÉS - 1947-1959
Louis CHÉZE Dernier Maire 1959-1962

Les Curés

Monieur l'abbé Mas

Dépouillements des registres paroissiaux : Cliquer ce dessous

 

Médecins

Emmanuel AZORIN

 

Instituteurs 

Coutelier

Collet

Campillo

Neuveux

Murzy

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TRANSPORTS ROUTIERS

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CARS ANGELOTTI

 

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

AUTOCARS RUFFIER devenu T R C F A

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

 

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

 

S O T A C

 

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

TRANSPORTS  ROUTIERS

 

TRANSPORTS  ROUTIERS

Place d'Armes ORAN

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HISTORIQUE DE LA SENIA

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Historique du village réalisé par le maire le 24 Août 1844

Cliquer sur les feuilles pour les agrandir

HISTORIQUE DE LA SENIA

HISTORIQUE DE LA SENIA

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ANNUAIRE DE LA SENIA

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Documents Vincent SELVA

ANNUAIRE DE LA SENIA

ANNUAIRE DE LA SENIA

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FILATURE NORD AFRICAINE

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 L'INDUSTRIE LAINIÈRE A ORAN, EN 1951

L'industrie lainière est représentée à Oran par la Filature nord-africaine dont l'usine est installée dans la banlieue, sur la route de la Sénia. Elle comprend : 

— une laverie de laine ;

 — une salle de préparation ;

Kilomètres

 la filature (6 assortiments de cardes, de 1,80 m d'arasement [il n'y a que de la laine cardée, pas de laine peignée] ; (12 renvideurs, dont 11 de 396 broches) ;

— la salle de bobinage ;

— la salle de tissage (25 métiers à tisser, 2 ourdissoirs, 4 canetières) ;

— la salle des apprêts (foulons, laveuses, tondeuses, brasseuses, etc. ) ;

— la teinturerie (les colorants  sont importés de France et de  Suisse).

En 1951, la Filature nord- africaine a traité 200 tonnes de laine lavée provenant : 

— soit d'importations anglaise ou métropolitaine, réservées à l'industrie du vêtement ;

— soit d'achats locaux, destinés à la fabrication des tapis.

Le personnel utilisé actuellement est légèrement inférieur à 200 personnes (dont un tiers de femmes ou jeunes filles) en majorité d'origine européenne.

Depuis la crise qui s'est fait sentir dans le textile en 1948 et aussi du fait de la concurrence métropolitaine, l'usine a presque abandonné le tissage pour se consacrer à la filature. Les produits de l'usine sont vendus : en partie sur place (surtout à l'armée) ; en partie exportés dans la métropole et en Allemagne.

G. BOYER.

 

 

 FILATURE NORD AFRICAINE

 

FILATURE NORD AFRICAINE

 

FILATURE NORD AFRICAINE

 

FILATURE NORD AFRICAINE

Photos vincent SELVA 

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Etablissement Régional du Matériel - E R M

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Etablissement Régional du Matériel - E R M

  Etablissement Régional du Matériel - E R M

 

Etablissement Régional du Matériel - E R M

Etablissement Régional du Matériel - E R M

 

260 BRM de  La Sénia 1956/58 Bataillon récupération du matériel devenu

le................. 363 CLARA(compagnie lourde de réparations automobiles

devenu en 1962-64 le.............666e CGP (compagnie de gestion du parc)

Le camp de La Sénia dépendait du 260e BRM (Bataillon de Réparation du Matériel ou BMRG – bataillon du matériel de réserve générale). Ce 260e BRM avait été créé le 23 mai 1956 au Fort de Vancia (Ain) et a été remplacé le 01 août 1959 par le Groupement de Gestion et de Réparation.

La Sénia abritait durant les années 1957-1960 deux compagnies du 260e BRM :

-la 363e CLRA (Compagnie Lourde de Réparation Automobile) créée le 01 mai 1957 par changement d’appellation de la 307e CMRA (Compagnie Moyenne de Réparation Automobile) créée au Fort de Vancia le 23 mai 1956 ;

-la 666e CGP (Compagnie de Gestion de Parc) créée le 01 mars 1957 par changement d’appellation de la 560e CTM (Compagnie de Triage du Matériel) créée à Vernon (Eure) le 10 juillet 1956.

La Sénia était un camp inter-armes (Terre et Marine).

Le camp était commandé par un colonel de l'armée de terre.

L'armée de Terre gérait le parc et le camp. Ses ateliers réparaient : des chars, des transports de chars, des engins lourds, des camions des half-tracks provenant de la région Oranie.

La 363e CLRA comprenait un détachement de la Marine (dépendant de la 4e Région Maritime), d’environ 60 à 70 hommes (officiers, sous-officiers et marins). Le journal des marches et opérations de la 363e CLRA mentionne à la date du 8 octobre 1957 : « arrivée du détachement de la Marine comprenant 1 ingénieur de 1ère classe, 12 officiers et 50 quartiers-maîtres et matelots » sous les ordres l'Ingénieur-Mécanicien Principal Palluel.

Ce détachement réparait les véhicules de la Marine de la région Oranie mais aussi les véhicules légers de l'armée de Terre.

Le détachement Marine de la 363e CLRA fonctionnait comme un atelier autonome. Le bureau technique Marine était sous les ordres de l’Officier de Marine en Second.

Les ateliers magasin, mécanique, carrosserie, électricité, bourrellerie, peinture étaient sous la responsabilité d’un Second-Maître assisté d’un Quartier-Maître, le service de contrôle sous la responsabilité d’un Maître, d’un Second-Maître et d’un Quartier-Maître (mais le plus souvent d’un Second-Maître et de deux Quartier-Maîtres).

L’atelier de mécanique occupait tout un hangar à raison de 2 alvéoles pour les 4 équipes de mécaniciens (un Second-Maître, un Quartier-Maître et 4 à 5 hommes d’équipage). Chaque alvéole pouvait accueillir 2 jeeps.

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DIVERS

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On reconnait Mmes Poquet, Selva, Azorin

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Photo vincent Selva

En 1949 dans la cour de la maison GARES. Lors d'une fête religieuse

A droite Danielle Savelli,Marie rose Munoz,Vincent Selva

Au milieu Christiane Selva,René Perez,Colette Savelli

A gauche Marie Therese avec le drapeau,Marie Helene Pastor

 

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ORIGINE DU NOM

Publié le par La Sénia

  

Le nom serait issu de l'arabe algérien « sania » (campagne, jardin) [2],[3]. Le mot « sénia »   lui-même viendrait du dispositif, ou « Noria » , destiné à tirer l'eau des puits en Espagne et en Italie  

 

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Blason de La Senia. La noria, point de rassemblement des animaux venus s'y désaltérer, rappelle l'étymologie du nom de la commune. Le nuage en forme d'avion rappelle que La Sénia était l'aéroport d'Oran, non loin de la Sebka que l'on voit évoquée au fond

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PRESENCE FRANCAISE

Publié le par La Sénia

Présence française

1830-1962

« La Sénia » en francais , « Es-Senia » en arabe

L'origine de ce mot est employé par les arabes ayant occupé l'Est de cette commune avant 1844. Chaque nouvel habitant creusait un puits pas très profond (environ 2 m ) lui permettant d' exploiter un lopin de terre pour ses propres besoins appelé « jardin potager » Traduit en arabe littéraire « es-senia » .

La colonisation du pays est appliquée presque continûment depuis 1830, par divers moyens unitaires ou collectifs. Des dépenses considérables sont consenties par la France pour structurer et organiser le pays, notamment médicalement. Il y a de grandes souffrances chez les colons, chez les indigènes, chez les militaires. Tous payent au passage, un tribut énorme aux épidémies successives de choléra et de paludisme.

Pendant ce temps, l'infrastructure lourde du pays financée de bout en bout par la France avance à grands pas. Le choix des options économiques de développement se révèle être une réussite. Le pays découvre les vertus de la trilogie des cultures méditerranéennes : l'olivier, le blé et le vin.

L'implantation des moyens de communication demande des études puis des budgets colossaux. Tout est décidé et réalisé avec une méthode exemplaire. A partir de ce moment date une expansion économique méritée, mais porteuse de problèmes qui rejailliront un siècle après.

A l'arrivée, les colons baptisent « La Sénia » et occupent la partie Ouest du douar, construisent la première école et le premier dispensaire.

En effet l'arrivée des français en Algérie s'accompagne de la mise en place de structures sanitaires propres à prévenir sinon à guérir les maladies endémiques du pays. C'est ainsi que naissent et se développent des institutions médicales comme les dispensaires contre la propagation de la syphilis et des MST et contre la variole.

Commune de plein exercice

Le village est créé en 1844 par le Génie militaire, tracé de la commune, fontaines, puits, travaux de route, plantation d'arbres etc.

L’érection de La Sénia en commune de plein exercice date du 26 Janvier 1874.

Avec l'existence sur la commune de l'Hippodrome du figuier, de très belles propriétés rurales et de plusieurs usines qui contribueront à faire de ce charmant village une agglomération importante.

Aérodrome

On installe un terrain d'aviation dans des conditions particulièrement favorables, le terrain est d'une horizontabilité parfaite ; Aucune forêt voisine ne constitue, pour les avions en exercice, de danger permanent ; L'immensité de la plaine sans ondulation, la ventilation est régulière et comporte bien moins de remous dangereux qu'ailleurs. La Sénia a naturellement été choisie par l'autorité militaire pour siège de plusieurs escadrilles, les alentours constituant un excellent champ d'entrainement aérien. La présence du personnel, que l'utilisation et l'entretien de ces escadrilles nécessitent, constitue pour la région un fort appréciable élément de prospérité.

1909 : 14 décembre, sur un terrain de La Sénia, Julien Serviès effectue le premier vol retentissant en Oranie, avec un monoplan Sommer. Le 9 janvier suivant, un grand meeting rassemble quarante mille personnes, toujours à La Senia, en présence de Lyautey.


En 1946 le Ministère des Travaux Publics approuvent les plans du nouvel aérodrome Oran-La Sénia (basé à la Sénia) : (voir les plans)

Recherches généalogiques

Nom Actuel

Es-Senia Wilaya d'Oran

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HISTOIRE DU VILLAGE

Publié le par La Sénia

Histoire du village de LA SÉNIA


LA SÉNIA (ou LA NORIA, son synonyme utilisé aussi bien en Espagnol qu'en Arabe, est une machine hydraulique formée de seaux attachés à une chaîne sans fin, plongeant renversés et remontant pleins) est situé au sud d'ORAN à 7 kilomètres de la Préfecture.
À l'origine sa vocation fut agricole, viticole et maraîchére. Au cours du temps, plusieurs usines s'y installérent, spécialisées en savonnerie, engrais chimiques, miroiterie 'Saint Gobain", Faiencerie Nord-Africaine et autres...! La gare fut l'une des gares de triage les plus importantes des Départements d'Algérie.
Le village est composé de quatre grands rectangles séparés par deux plus petits. D'un côté, la Mairie et la Place Publique et de l'autre l'église Saint Félix (fin XIXeme/début XXeme siècles) et le Monument aux Morts. Le valeureux "Bouyouyou" (tramway) effectuant le trajet aller-retour ORAN / HAMMAM-BOU-HADJAR, traverse le village.

Au début, comme tant d'autres villages, le bourg fut administré par un "Délégué Spécial" dépendant de la ville d'ORAN. L'érection de LA SÉNIA en commune de plein exercice date du 26 janvier 1874.
L'existence sur la commune de l'Hippodrome du Figuier, de forts belles propriétés maraîchères et viticoles ainsi que des usines citées plus haut contribuera à faire de ce charmant village...une agglomération importante.

Le premier Maire fut Louis MERCERON puis parmi les plus récents, Monsieur PIETRI, Maire pendant la "GRANDE GUERRE", ayant eu la tâche ingrate de prévenir les familles dont les fils étaient "MORTS POUR LA FRANCE" (dix-huit enfants du village dont Pascal ANTON, tué en août 1914 à la "Première Bataille de la Marne" ainsi que deux fils ABADIE). Puis se fut Candide AYALA et Michel AZORIN, vaillants Combattants de 1914/1918 jusqu'en 1945. Jean POUPART "France Combattante"de 1945 à 1947. Le bon Docteur PARRÉS assura son rôle de Maire jusqu'en 1959 et son premier adjoint, Louis CHÉZE, fut son successeur jusqu'en juillet 1962.
À notre départ, la population de la commune était bien supérieure à 5000 habitants.

Comme ORAN et bien des agglomérations du Département d'Oranie, le village fut jusqu'en 1962 à majorité européenne, composée de descendants de Métropolitains dont les Familles LONG, CHÉZE, TRENEREL, MERCERON, CHANUT, ICHE, le Président SICARD et CASTAGNIER dont l'une des filles, Alice Henriette contracta mariage avec Vincent AZORIN. Leur fils René épousa Renée, fille du Directeur de l'École Primaire du village, et d'autre part, des descendants d'Espagnols qui occupérent ORAN fort longtemps, les AZORIN, GUILLEN, BROTONS, PINA, PREFUME, MARTINEZ, AYALA, CARA (tous alliés), RUIZ SANCHEZ et PEREZ venant principalement de la région d'ALICANTE avec leur langue le "valenciano" que tout le monde parlait ou comprenait, ainsi que de MURCIE pour les GUILLEN (MULA exactement).

Durant la "Seconde Guerre Mondiale" entre 1939 et 1945, la population ayant augmenté, le nombre de Sénialais "mobilisés", dès l'âge de dix-huit ans, fut plus important et participa à la LIBÉRATION de la TUNISIE, de l'ITALIE avec le Maréchal JUIN et au "DÉBARQUEMENT DE PROVENCE" (donc de la FRANCE) avec le Général de LATTRE de TASSIGNY.

L'aérodrome accueillit le 14 décembre 1909, Julien SERVIÈS effectuant le premier vol retentissant en ORANIE, avec un monoplan "SOMMER" puis devint aéroport. Le terrain d'aviation fut tout d'abord occupé par la "MARINE" en 1917 qui installa des "ballons dirigeables" servant à la surveillance en mer...avec une attention particulière pour les sous-marins. Quand les marins reprirent la mer, "l'AVIATION" s'installa. L'autorité militaire choisit ce terrain d'une horizontabilité parfaite et en fit le siège de plusieurs escadrilles. Le temps permit la construction et...l'aéroport se nomma "ORAN-LA SÉNIA" jusu'en...1962. La présence du personnel, que l'utilisation et l'entretien de ces escadrilles nécessitent, constitua pour la région un fort appréciable élément de prospérité.
Au départ, l'ancien aéroport fut le champ d'action de l'aéronautique civile avec pour pionniers : Henri-Fouques DUPARC (qui devint Maire d'Oran), MONVILLE, FAURE et...d'autres.
LA SÉNIA, qui devint la "Base 141", fut la plus grande Base de FRANCE. L'aéroport fut doté en 1951 de pistes modernes en béton. Les Sénialais servirent pour beaucoup dans l'aviation et bien des Sénialaises épousérent de "beaux aviateurs métropolitains". Parmi les Chefs de la Base, le Colonel FRANCOIS, le Colonel puis Général GAUTHRIN et le Colonel puis Général CHALLES peuvent être cités...!

Ce lieu vit quitter définitivement les Français d'ALGÉRIE (appelés aussi "Pieds-Noirs "...fin juillet 1962...!).


 

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